Fleurette africaine

Découverte sur ce blog,
je ne résiste pas à l'envie de vous la faire partager...

Duke Ellington, album Money Jungle

Arnheim

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Le jardin était taillé comme une belle dame,
Etendue et sommeillant voluptueusement,
Et fermant ses paupières aux cieux ouverts.
Les champs d'azur du ciel étaient rassemblés correctement
Dans un vaste cercle orné de fleurs de la lumière.
Les iris et les rondes étincelles de rosée,
Qui pendaient à leurs feuilles azurées, apparaissaient
Comme des étoiles clignotantes qui pétillent dans le bleu du soir.

Gilles Fletcher, épigraphe de la nouvelle "Le Domaine d'Arnheim",
d'Edgar Allan Poe

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Un lien vers un superbe blog photos dédié à la nature, au jardin, aux fleurs :
Des fleurs en son jardin...

Alium Christophii

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L'alium après sa floraison.
Très bel effet sur cette table bleue,
que j'avais déjà utilisée pour la série "bleu".

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Pas de série en cours pour le moment,
c'est pas l'envie qui manque
mais le temps, les fleurs et la lumière...

Bashung

Cohabitation

Je partage mon jardin avec elle...
Cachée dans le feuillage d'automne des fraises.

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Toujours agréable de savoir qu'un jardin est habité d'insectes.
(Il faut savoir que la situation géographique de mon jardin n'est pas vraiment propice à la rencontre de tels insectes, c'est pourquoi je suis toujours surprise lorsqu'ils s'invitent chez moi.)
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Je me rappelle encore avec quel émerveillement, je les regardais jaillir des herbes hautes quand j'étais enfant. C'était un vrai plaisir, un pas, deux, trois, quatre... Une course et mille éclats de sauterelles.

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Un extrait de l'album "Bleu pétrole" de Bashung
que je vais découvrir pour la première fois en concert.
Impatiente et émue.

Découvrez Alain Bashung!

Les nouveautés du jardin... (1)

Un tibouchina (plante originaire du Brésil) dans son magnifique pot bleu, dit aussi "Fleur araignée", on comprend pourquoi :

Et puis, autre nouveauté, que voici :

Le lecteur assidu (?) reconnaîtra peut-être cette plante que j'avais photographiée cet été pour son beau contraste de couleurs, mais qui à l'époque ne fleurissait pas dans mon jardin...

DAHLIA 7

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Je ne m'en lasse pas...

De par ma chandelle verte...

Scène Première

PÈRE UBU, MÈRE UBU
Père Ubu :
—Merdre.
Mère Ubu :
—Oh ! voilà du joli, Père Ubu, vous estes un fort grand voyou.
Père Ubu :
—Que ne vous assom'je, Mère Ubu !
Mère Ubu :
—Ce n'est pas moi, Père Ubu, c'est un autre qu'il faudrait assassiner.
Père Ubu :
—De par ma chandelle verte, je ne comprends pas.
Mère Ubu :
—Comment, Père Ubu, vous estes content de votre sort ?
Père Ubu :
—De par ma chandelle verte, madame, certes oui, je suis content. On le serait à moins : capitaine de dragons, officier de confiance du roi Venceslas, décoré de l'ordre de l'Aigle Rouge de Pologne et ancien roi d'Aragon, que voulez-vous de mieux ?
Mère Ubu :
—Comment ! après avoir été roi d'Aragon vous vous contentez de mener aux revues une cinquantaine d'estafiers armés de coupe-choux, quand vous pourriez faire succéder sur votre fiole la couronne de Pologne à celle d'Aragon ?
Père Ubu :
—Ah ! Mère Ubu, je ne comprends rien de ce que tu dis.
Mère Ubu :
—Tu es si bête !
Père Ubu :
—De par ma chandelle verte, le roi Venceslas est encore bien vivant : et même en admettant qu'il meure, n'a-t-il pas des légions d'enfants ?
Mère Ubu :
—Qui t'empêche de massacrer toute la famille et de te mettre à leur place ?

Digitales et orties

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Voici le dessin qu'a réalisé Thibault Balahy à partir d'un texte de Gilles Clément et qu'il a accepté que je publie ici (Je l'en remercie encore !). Un très beau travail en noir et blanc et en couleur ici .

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Orties et digitales sont indissociables pour moi des sentiers de l'enfance, des énormes bouquets de fleurs et graminées que nous ramenions mes soeurs et moi à la maison. Les digitales faisaient partie des fleurs que j'avais envie de cueillir, parce qu'elles étaient immenses et tellement intrigantes... Mais toxiques, on ne les cueillait pas. Les orties, souvenirs plus douloureux de ces malheureuses fois où je suis tombée malgré moi dans l'embuscade de ces urticantes trop bien dissimulées...

L'étincelle

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"Sous l'amoncellement des décombres se cache, sommeillante, l'étincelle de tout renouvellement. Ouvrez l'oeil et, à votre tour, perpétuez la vie !
Vivre.
Vivre. Etre la vie. Se saisir du monde, comme d'un bien personnel, et en jouir, librement."

Louis Calaferte, Septentrion
434

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Fin de cette série, fin de ma lecture. Un retour à "l'étincelle", l'un des mots-clés du roman.
L'étincelle ou comment allumer la lumière intérieure ?

DAHLIA 6

Les dernières photos ne font pas partie de la série "Dahlia", elles ont cependant été faites en même temps, j'espère qu'elles permettent de mieux voir à partir de quoi les flous ont été pris. En ce qui concerne la série en cours, il me reste une photo et un texte, ça ne devrait pas tarder...

DAHLIA 5

Une fenêtre sur...

DAHLIA 4

Le dahlia vu de dos, un nœud, une robe, une coiffure...

DAHLIA 3

Autre lumière, bleue.

DAHLIA 2

Toujours les dahlias,
où l'on voit que leur couleur va du pourpre au noir profond...

DAHLIA

Une photo d'un des dahlias qui a servi à la série en cours.

11101979 + 29 + 99 = ?

A qui donnera le résultat de cette addition (de tête, j'entends !),
une part de cet excellent tiramisu aux fraises.

Orchidée

Mon orchidée devrait refleurir,
j'ai découvert il y a déjà quelques semaines qu'une hampe était en train de pousser en bas de la plante.
Même en automne, il y a des choses à voir...
Et mon jardin me réserve aussi quelques surprises pour l'hiver... (enfin si tout va bien !)

Octobre

Le lis des Cafres rose (plutôt rouge d'ailleurs !)

Les cyclamens de Naples

Récréation

Ouverture d'une nouvelle rubrique,
pour qu'E. puisse suivre en direct de Montpellier l'évolution du jardin !

Les plans du jardin de Printemps.

Lumière éteinte

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"Vieille habitude d'enfance de parcourir ainsi le panorama de long en large une fois tranquille sur l'oreiller. Qu'il s'agisse de ressasser des souvenirs, d'échafauder des projets ou, par exemple, aujourd'hui, d'équilibrer la suite de la page d'écriture que j'ai laissée en suspens, le canevas s'éclaircit aussitôt que je suis couché dans le noir. On dirait que la nuit et le silence, le cœur au ralenti, me permettent de me nouer sur moi-même. "

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"Le monde est peuplé d'ombres floues qui vont et viennent sur des chaussons de mousse dans une clarté baroque, fantômes élastiques aux cordes vocales amputées."

Septentrion, Louis Calaferte

Un bijou

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"De ces femmes scintillantes. Un air de distinction. Nuance hautaine. [...] Dans son manteau du soir moiré. La poitrine décolletée. Nue. Un bijou, un seul bijou sur cette laque de peau, pierre ronde, limpide, intensément nue elle aussi."

Septentrion, Calaferte
251

Dahlia noir

"Ventre cru. Gardénia. Ventre de dahlia noir.
Ventre du ventre de la femme entre toutes les femmes."

Septentrion, Calaferte
103

Il n'y a pas de limite à la couleur, à la lumière

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"Amour presque physique de l'image. Riche. Pleine. Charnelle. Le mot est avant tout un cri. C'est par un cri que nous nous manifestons au monde. Expression ! C'est-à-dire besoin incontrôlable de faire entendre sa voix. Les mots sont faits pour scintiller de tout leur éclat. Il n'y a pas de limite concevable à leur agencement parce qu'il n' y a pas de limite à la couleur, à la lumière. Il n'y pas de mesure à la mesure des mots. Il ne viendrait à personne l'idée de mettre un frein à la clarté nue de midi en été. Les mots. Silex et diamant."

Septentrion, Louis Calaferte.
28

hORS s2RIE

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Et les abeilles...